Description complète
Paris 4e, église Saint Merry
1647-1651 Jean et François de Heman transfèrent le petit orgue existant au fond de la nef, buffet du menuisier du roi Germain Pilon, orgue de 35 jeux répartis sur 3 claviers et pédalier
1664 Etienne Enoch refait les soufflets, adoucit les anches, ajoute une flûte de 4′ au pédalier et ajoute un 4e demi-clavier (cornet de Récit)
1669 relevage par Ducastel et Baillon demandé par l’organiste Nicolas Lebègue : claviers de 50 notes set ajout d’une Trompette 8’ de Récit
1719 et 1736 relevage par Nicolas Collard
1755, les frères Slodtz sculpteurs agrandissent la tribune et modifient le Positif de dos
1763 François-Henri Clicquot reconstruit entièrement et agrandit l’instrument : base de l’orgue actuel; l’instrument échappe au pillage de la période révolutionnaire mais souffre du salpêtre entreposé dans l’église
1796, l’organiste Desprez fait réparer le buffet
1799 Claude-François Clicquot, fils de François-Henri, remet l’orgue en état.
1816, Pierre-François Dallery, filleul et ancien compagnon de Clicquot effectue un relevage de l’orgue et restitue les Pleins-Jeux qui avaient disparu
1854-1857, Aristide Cavaillé-Coll reconstruit l’instrument dans un style romantique de l’époque, tout en gardant la majorité de la tuyauterie ancienne grâce à l’intervention de Camille Saint-Saëns, alors titulaire qui y compose sa célèbre Symphonie avec orgue.
1905 buffet classé monument historique
1917 électrification de la soufflerie par la maison John Abbey de Versailles puis relevage partiel en 1922
1938 partie instrumentale de l’orgue classée monument historique
1946-1947 Victor Gonzalez de Chatillon reconstruit et agrandit l’orgue sous la direction de son titulaire, Norbert Dufourcq et de son maître André Marchal
depuis 1969 l’orgue a souffert de l’installation du chauffage à air pulsé, des travaux et de la poussière
1999-2000 Bernard Dargassies (Vosges) révision de la soufflerie et de la machine Barker, réparation des tuyaux d’anches qui s’affaissaient et relevage des grands tuyaux de pédale.
Travaux et entretien courant insuffisants pour pallier aux nombreux dysfonctionnements qui affectent l’instrument, véritable monument de la facture française, l’un des plus grands instruments néoclassiques, l’un des derniers témoins non détruits de cette esthétique.
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