Description complète
Église Saint Thomas D’Aquin, Paris 7e
Cet orgue est un parfait exemple de la facture néo-classique alsacienne, alliant la facture classique française et la facture de style nordique
Bref historique : 1769 buffet de François-Charles Butteux maître sculpteur 1771 orgue de 16 pieds de François-Henri Clicquot 1773 réceptionné par l'organiste Balbastre et Dom Bedos de Celles 1792 démonté et transporté au Panthéon 1802 réinstallé dans son lieu d'origine (réouverture au culte) par Louis-Paul Dallery 1842 l'organiste Cholet demande un devis à la fabrique Dallery 1861 restauration totale par Aristide Cavaillé-Coll : Positif de dos supprimé, grand buffet reculé d'un mètre, mécanique transformée et composition totalement modifiée (la plupart des jeux de mélanges et de tierces sont supprimés et remplacés par des gambes, salicionals et flûtes harmoniques) 1912 relevage par Gutschenritter de la maison Merklin 1971 restauration par Schwenkedel : façade d'origine reconstituée (positif de dos reconstitué, grand buffet avancé d'un mètre, console en fenêtre), plans sonores modifiés, une grande partie de la tuyauterie réutilisée après réparation et réharmonisation, les anciens jeux de Clicquot (Cornet, Nazard du Solo et Cromorne) ont retrouvé leur place et la Voix-Humaine de Cavaillé-Coll est conservée. Plans de Georges Lhote et harmonisation réalisée par Laurent Steinmetz et Jean-Marie Tricoteaux. 1994-1997 travaux d'entretien effectués par la Maison Mulheisen. Harmonisation de l'orgue légèrement retouchée sans trahir le style de Schwenkedel. Tous les fonds et les Pleins-Jeux de l'orgue ont été égalisés et le jeu de Rauschpfeife III rangs du clavier de Solo a été transformé en Fourniture III rangs
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